Nous 4 đŸ‘šâ€đŸ‘©â€đŸ‘§â€đŸ‘Š 13 jours de toi, de nous 4

Voilà 13 jours que ma fille est arrivée parmi nous.

La fatigue est bien-sĂ»r au rdv, l’organisation n’est pas encore au top.

Mes parents sont là, pour nous donner un coup de main ménage/nourriture. Et ouf je dois dire!

Le respect des horaires de notre petite vie Ă  3 me semble loin. Il me faudra encore un peu de temps pour ĂȘtre Ă  l’heure! Mais je savoure tellement notre famille! Tellement heureuse d’avoir mes enfants.

Ma petite est tellement sage, son grand frĂšre apprend Ă  partager papa/maman. Au bout de cette dizaine de jours chacun trouve sa place petit Ă  petit. Pour l’instant papa est en congĂ© paternitĂ© jusqu’au 18 mai et papi/mamie nous aident Ă  la maison pour les repas et le mĂ©nage. Le 18 par contre je serais seule avec mes 2 loulous et ma maison. J’espĂšre que je serais capable de tout gĂ©rer….

J’ai accouchĂ© le 27 avril en soirĂ©e. Tout Ă  commencĂ© le jeudi 26 au matin. Encore couchĂ© dans mon lit je sens un peu de « liquide » dans ma culotte. Je pense Ă  la perte des eaux et arrive finalement Ă  me convaincre du contraire pensant Ă  des pertes vaginales que j’ai un peu plus souvent en ce moment. Je me rendors et prĂ©fĂšre oublier pensant que je m’imagine encore des choses. Plus de doute lprsque je me leverais du lit quelques heures plus tard. Mais cette fois comparĂ© Ă  la naissance de mon fils ce n’est pas une perte des eaux franche! Juste un peu….je pense alors Ă  une fissure de la poche des eaux. On accompagnera mon grand chez nounou avant de partir pour la maternitĂ©. La sf ne pense pas Ă  la poche des eaux au premier abord puis le test s’avĂšre finalement positif. Je ne reparrirais pas sans ma fille de ma maternitĂ©.

Le jeudi on attendra toute la journĂ©e que le travail se mette en route tput seul. En vain, aprĂšs une nuit passĂ©e en bas vers mes salles d’accouchement ou j’entends vers 4h du matin une femme crier qu’elle a mal….je serais dĂ©clenchĂ©e le vendredi matin.

Je commence Ă  ressentir les contractions. J’ai de plus en plus mal mais me travail ne commence pas rĂ©ellement. J’ai pourtant trĂšs mal et commence Ă  me dire que ça va ĂȘtre dur dur…puis finalement j’ai le droit Ă  une perfusion de dĂ©rivĂ© morphinique qui me.soulage bien et me mets dans le gaz pour plusieurs heures permettant enfin Ă  mon corps de se reposer et se dĂ©tendre. Puis les douleurs reviennent de plus en plus forte…je suis Ă  3….passage en salle d’accouchement avec mise en plca de la pĂ©ri. Le travail n’avance plus, 2h plus tard je suis Ă  4….la sf dĂ©cide de me mettre dans la perf des hormones afin de relancer le travail. LĂ  tput va s’accĂ©lĂ©rer. En moins de 30 min je passerai de 4 Ă  10…la pĂ©ri n’aura pas le temps de suivre. Les doumeurs vont s’intensifier Ă  chaque min me faisant trembler dans tpus les sens, me faisant crier que j’ai mal (moi plutĂŽt discrĂšte d’habitude et qui encaisse bien la douleur en gĂ©nĂ©ral)

Le personnel n’aura pas le temps de se prĂ©parer. J’ai envie de pousser, mon corps ne peut pas se retenir. J’ai mal mais je n’ai pas le choix. Elle arrivera vite sans dĂ©chirures sans episi. Un lien trĂšs fort va nous unir avant mĂȘme de croiser son regard. Je ne regrette rien. Tout a Ă©tĂ© parfait. Je referais la mĂȘme chose.

Un magnifique bébé. Mon mari est parfait et entiché de sa fille.

Comblée.

Aujourd’hui je rĂȘve d’un autre enfant. Est ce les hormones?

Aujourd’hui je suis heureuse et beaucoup plus dĂ©tendue que pour la naissance de mon fils. Je savoure.

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